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Jean Geoffroy (1853-1924) dit Géo. Une oeuvre de généreuse humanité.

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COD: 9782361995201 Categorie: , , ,
Peso1,50 kg
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Data di pubblicazione

2015

Saintes, 2015. Cm. 27×21, pp. 176, tavv. e figg. a col. e in nero n. t., br.
Catalogo della mostra: Saintes, Musée de l’Echivinage, 2015.

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Descrizione

Jean Geoffroy est n&eacute; &agrave; Marennes en 1853. Tr&egrave;s t&ocirc;t, avec ses parents, il part pour Paris o&ugrave; il re&ccedil;oit une solide &eacute;ducation artistique. &Agrave; partir de 1875, il travaille pour l’&eacute;diteur Jules Hetzel, participe &agrave; l’illustration de nombreux ouvrages destin&eacute;s &agrave; la jeunesse et r&eacute;alise plusieurs affiches publicitaires. Sous le nom de G&eacute;o, il participe r&eacute;guli&egrave;rement aux Salons qui accueillent avec succ&egrave;s ses peintures et ses aquarelles.<br /> Repr&eacute;sentant du courant naturaliste, il met ses sujets principaux, l’enfance et la famille, au service de la jeune troisi&egrave;me R&eacute;publique et de ses id&eacute;aux, se faisant un h&eacute;raut des r&eacute;formes scolaires lanc&eacute;es par Jules Ferry ou Ferdinand Buisson. D&egrave;s lors, son art se met dans les pas de l’Histoire, celle qui pr&ocirc;nait les vertus nationales &agrave; travers l’exaltation de l’&eacute;cole r&eacute;publicaine et la mise en place d’un syst&egrave;me de sant&eacute; pour tous. En peignant, sans pathos, le quotidien, voire l’intimit&eacute;, des humbles, Geoffroy devient un passeur d’id&eacute;es sociales aussi important pour les historiens que pour les historiens d’art.<br /> En son temps, la r&eacute;ception de son oeuvre fut enthousiaste et il b&eacute;n&eacute;ficia de nombreux achats et commandes de l’&Eacute;tat et de collectionneurs. La ville de Saintes reconnut tr&egrave;s t&ocirc;t cet enfant du pays, puisque d&egrave;s 1893, elle lui acheta son Compliment, un des chefs-d’oeuvre du mus&eacute;e de l’&Eacute;chevinage.<br /> &laquo; [Les artistes] qui persistaient &agrave; lier technique et sujet, utilisant concurremment dessins et couleurs pour &eacute;voquer l’Histoire ou le quotidien, le paysage ou la nature morte, et transmettre une impression ou un sentiment, se sont trouv&eacute;s mis au ban de l’art. […] Depuis les ann&eacute;es 1980, sous les effets conjugu&eacute;s du march&eacute; de l’art et de l’inauguration du mus&eacute;e d’Orsay, les anciens diktats ont &eacute;t&eacute; reconsid&eacute;r&eacute;s et l’importance de bien des artistes dits acad&eacute;miques a &eacute;t&eacute; remise en valeur &raquo;, dit Dominique Lobstein dans son Introduction. Ainsi, G&eacute;o a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de cette nouvelle attitude et ses cr&eacute;ations ont &eacute;t&eacute; red&eacute;couvertes par les mus&eacute;es, tel celui de Moulins, d&egrave;s 1977, et les collectionneurs priv&eacute;s. Tous ont g&eacute;n&eacute;reusement accept&eacute; de participer &agrave; cette premi&egrave;re r&eacute;trospective qui fait le<br /> point sur la vie et l’oeuvre de l’artiste et illustre avec plus de 120 oeuvres tous les aspects d’une cr&eacute;ation originale et sensible.</p>

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